Montréal plonge dans l’obscurité avec Turbo Sonidero, Escobutt, Juanito, Shame et Jaijiu.
Le 15 novembre, Montréal éteint les lumières et descend dans l’ombre. La Dark Edition de Kumbionik n’est pas une fête de plus — c’est un rite interdit conçu pour plonger la ville dans un territoire inconnu.
À la tombée de la nuit, le centre-ville devient un vortex. L’espace se transforme en un inframonde sonore où les règles du jour disparaissent et où ne comptent plus que les basses, la sueur et la transe collective.
Au centre de tout : Turbo Sonidero — architecte de la Kumbia Obscura, fondateur de Kumbia Net, et l’une des figures les plus visionnaires du mouvement sonidero mondial. Ses sets sont des voyages troubles et hypnotiques, puisant dans l’underground californien, l’héritage sonidero mexicain et l’expérimentation digitale la plus brute. Lorsqu’il prend les platines, la salle ne danse pas seulement — elle se livre à quelque chose de primitif.
À ses côtés, Toronto envoie ses guerriers lourds Escobutt et Juanito, porteurs de la rugosité des barrios et de la pression de l’underground. Depuis Montréal, Shame et Jaijiu surgissent comme des explorateurs intrépides, mêlant bruit, rythme et chaleur en vagues imprévisibles. Ensemble, ce line-up n’est pas un divertissement — c’est une invocation.
Attendez-vous à des basses brisées, des rythmes ombrageux et du feu de rue. Attendez-vous à une foule happée par l’obscurité, où l’anonymat devient libération et le mouvement, médecine. Attendez-vous à vous perdre et à vous retrouver dans la même nuit.
Car la Dark Edition n’est pas un événement auquel on assiste simplement. C’est une nuit que l’on survit, absorbe et emporte avec soi. Une descente collective dans le son, le désir et l’inconnu — prouvant une fois de plus que Kumbionik n’est pas une scène, c’est un mouvement rituel.
Camalotz Dupeyron
Fondateur et producteur de Kumbionik. Visionnaire de la cumbia futuriste, il crée des rituels mêlant énergie de rue, racines ancestrales et bass culture à Montréal, Toronto et au-delà. Sa mission : enflammer les pistes comme des temples et les communautés comme des mouvements.
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